LaPLAINTE
LaPLAINTE pour faire quoi ?
Il se peut que nous soyons tous plus ou moins des sales bêtes et que l'intimidation judiciaire représente le minimum que la société puisse faire pour nous contenir. L'ignorance du droit relèverait d'une nécessité opérationnelle, celle de la loi serait l'impondérable des petites affaires, et le formalisme comminatoire, une modalité pratique sur laquelle il ne faut pas s'attarder. Peut-être. Ou peut-être pas.
J'ai décidé de m'en tenir à la lettre parce que c'est précisément pour une question de lettre que j'ai été inquiété. Il n'y pas plus foudroyant qu'un mensonge accusatoire formulé par une personne, ou une institution, que l'on porte en haute estime. L'on peut voir la justice comme un combat fastidieux et forcément imparfait entre la réalité et l'idéal, et estimer qu'en France les choses ne se passent pas si mal. Ceci est une façon de voir, mais aussi, il me semble, de ne pas voir.
Le discrétionnaire est l'essence même de la décision de justice. Mais il y a à cela un préalable, qui est l'instruction et la confrontation des arguments. Une décision discrétionnaire qui ne passe pas par ces étapes est généralement politique. La politisation des tribunaux est l'un des points de rupture, parmi d'autres, que soulève La Plainte, et qui appelle à ne pas se contenter d'une approbation évasive des pratiques judiciaires. L'affaire est trop grave. S'il n'y a pas de justice, il n'y a rien d'autre.
TROIS FAÇONS DE POURSUIVRE
RELIER
les témoignages, les volontés
et les compétences
PROMOUVOIR
un texte inédit qui aborde des questions essentielles
LA JUSTICE N'A PAS VOCATION À ÉTENDRE SON DOMAINE
MAIS À ATTEINDRE L'EXCELLENCE LÀ OÙ ELLE DOIT S'EXERCER
RELIER
Bien des événements de ces dernières années (Gilets jaunes, politique sanitaire, crise de la démocratie....) ont révélé des dysfonctionnements et introduit des crispations qui réduisent le citoyen à l'impuissance.
Le malaise dans la justice témoigne d'un phénome plus général de dégradation dont il reste difficile d'identifier la cause profonde. Or, si la lumière semble avoir quitté les discours et les médias, elle reste toujours vivante à l'intérieur de chacun.
Relier signifie se reconnaître autour d'une même exigence vis-à-vis des membres de l'institution judiciaire et de l’État de droit. La société n'a jamais été aussi fracturée, la France a l'indice de criminalité le plus élevé d'Europe et la guerre est à notre porte. Que fait la justice ?
Nous ne referons pas le monde, mais pouvons faire entendre des mots qui contribuent à l'orienter.
La question de la justice est de la compétence exclusive du juriste et en particulier du magistrat. La justice, même en tant que principe, semble donc totalement échapper au citoyen. D'où son étanchéité à la raison naturelle et à la critique. Et quand la justice évolue, ce n'est que par la tête, par le politique, jamais par le bas en écoutant les attentes légitimes du public.
Dans ce monde formel, La Plainte est une initiative informelle qui attend à ce que d'autres "plaignants" la rejoignent. Des juristes, mais pas seulement. L'esprit de justice, de même que la citoyenneté, n'ont pas besoin de diplômes, de statut, de titre. Un constat est fait, un propos est posé. Ceci dans un espace de liberté qui se propose en partage.
DEMANDER
L'avertissement pénal probatoire, plus connu sous le nom de rappel à la loi, est une mesure destinée à alléger les tribunaux. Les tribunaux s'allègent, effectivement, y compris du droit et de la bienséance commune...
Il serait futile de penser que l'État reconsidèrera ses orientations à l'aune des éclairages apportés par ces soixante-cinq courriers. Mais une prise de conscience peut s'amorcer. Je m'adresse aux décideurs, aux magistrats et au garde des Sceaux. Même s'ils ne rejoignent pas mes propositions, qu'ils me reconnaîssancent cependant le mérite de les formuler.
Si vous pensez pouvoir contribuer d'une façon ou d'une autre à cet appel, à ce travail, je vous remercie de m'écrire.
contact@laplainte.fr
La judiciarisation de la société va trop loin. Par la suppression des procédures d'avertissement, nous entendons revenir au droit.
Rien ne peut bouger au sein d'une jusitce maîtresse du langage si l'on ne maîtrise pas soi-même un langage. Il s'agit de construire une critique de ce qui s'est imposé en dehors de tout débat, sans prise en compte de la personne ni du véritable intérêt commun.
Le « rappel à la loi » – ou toute procédure d'avertissement quel que soit le nom qui lui est donné – doit exclusivement relever de la police, car il est incompatible avec le tribunal où seul doit agir le droit. Beaucoup le trouvent également inutile. J'affirme qu'il est funeste et dangereux.
Pour la suppression du rappel à la loi
Mon témoignage est aussi une réponse à un féminisme qui recherche la toute-puissance. Je ne suis pas coupable d'être ce que je suis, mais je suis responsable de mes actes. Le sexe n'y change rien. La Plainte est une longue réflexion sur le sujet.
PROMOUVOIR
Faire connaître autour de soi un texte reste la seule façon d'en perpétuer la poésie ou la portée.
Pour faciliter sa découverte, La Plainte est actuellement disponible en téléchargement libre. Il suffit de cliquer sur ce lien.
Si vous souhaitez acquérir l'ouvrage papier (couverture ci-dessous) au prix de 24 euros frais de port compris, veuillez m'écrire à cette adresse :
contact@laplainte.fr
ARGUMENT
(Quatrième de couverture)
Il est guide d’expéditions polaires et essayiste. Elle est l’écrivaine féministe que l’on connaît. Ils se rencontrent au Salon du livre du Touquet où ils sont tous les deux invités. Pour lui, c’est le coup de foudre. Pour elle…
Un an plus tard, Diane Ducret porte plainte contre Emmanuel Hussenet. Ce dernier s’adresse alors non plus à l’écrivaine, mais à la procuratrice qui l’a convoqué dans le cadre d’un « rappel à la loi ». Il écrit pour être entendu. Pour être respecté. Pendant trois ans.
La Plainte est un témoignage sensible et littéraire, mais sans concession et parfois dérangeant, qui nous interroge autant sur le rapport de la justice à l’amour et à la vie intérieure, que sur la perméabilité idéologique du magistrat.
L’auteur pointe la responsabilité des parquets dans la judiciarisation de la vie privée, phénomène vu comme un détournement du droit et une mise en scène du malaise contemporain. Pour lui, résoudre le hiatus entre la société de contrôle qui s’avance et l’aspiration individuelle passe par l’instauration d’un dialogue entre la personne de loi et le citoyen, et le rétablissement de la justice dans sa vocation de contre-pouvoir.
Tour à tour confession, réquisitoire et plaidoyer, La Plainte est une réflexion intense qui passionnera autant le juriste que le lecteur exigeant.
À mon propos...
Écrivain voyageur et guide d'expéditions en milieu polaire, j'ai initié diverses expéditions en lien avec la banquise, et suis l'auteur d'ouvrages tels Le nouveau monde (Le Testament des glaces), La légende des Pôles, ou Robinson des glaces, qui a obtenu cinq prix littéraires.
Différents impondérables, dont la plainte de Diane Ducret, m'ont amené à me détourner de mes activités et à rechercher le secret des choses dans la nature humaine plutôt que dans la nature sauvage. La philosophie, la théologie et bien sûr la justice comptent parmi mes nouveaux terrains d'exploration.
Emmanuel Hussenet
Textes et photos Emmanuel Hussenet - Tous droits réservés 2025 - contact@laplainte.fr
Site réalisé avec WebAcapellaFusion - Hébergé par OVH, 2 rue Kellermann - BP 80157 59053 ROUBAIX CEDEX1